Quand j’étais petit, je me demandais à quoi ressemblerait la voiture du futur. Et puis à force de lire des bandes dessinées et de voir des films de science-fiction sur le sujet, j’en suis venu à une conclusion : les voitures seraient… volantes !
Aujourd’hui, c’est le futur et la seule chose qui a changé, c’est la puissance des moteurs et leur capacité à polluer (un peu) moins. Alors ce matin en me levant je me suis demandé : à quoi ressemblera la voiture du vrai futur ? Quand on voit les spécimens exposés au mondial de l’automobile et dans d’autres salons, on a de quoi rêver !
Un génie dans les starting blocks
Vous connaissez Elon Musk ? Vous savez, c’est cet investisseur, ce magnat du business, né en Afrique du Sud ! Il est le responsable de la création de SpaceX, d’Hyperloop, de SolarCity et… de Tesla Motors. Oui, du haut de ses 45 ans, l’homme n’a pas chômé. En 2008, sa société Tesla a été la toute première marque automobile à lancer sur le marché une voiture électrique. Les modèles se sont très vite enchaînés (modèle S, modèle X, modèle 3…) gagnant ainsi une renommée mondiale.
Plus récemment, ces mêmes voitures électriques se sont vues dotées d’un système de pilotage automatique, ou autopilote. Non, je ne rigole pas. La voiture du futur est bel et bien déjà là ! Bien sûr, si Tesla Motors s’est imposé comme le pionnier du genre, vous pensez bien que les autres marques ont eu tôt fait de rattraper leur retard. À tel point qu’à l’heure où je vous écris, la voiture électrique la mieux vendue au monde n’est pas une Tesla, mais une Nissan ! Coup de théâtre, n’est-ce pas ?
Des inventeurs loin d’être en panne d’imagination
La voiture hybride
Ne vous en faites pas, j’ai mis du temps à comprendre le concept, moi aussi. En gros, la voiture hybride est un croisement entre une voiture classique et une voiture électrique. J’entends d’ici hurler : « mais comment est-ce possible ? » Eh bien, regardez la Toyota Prius ! Elle est munie de deux moteurs, ni plus ni moins. Un moteur classique, c’est-à-dire thermique, et l’autre électrique.
Ce qui en fait vraiment une voiture du futur, c’est que d’une part elle pollue moins, et que d’autre part le moteur électrique peut se recharger tout en roulant ! Ce n’est pas le cas de tous les modèles, mais certaines voitures sont munies d’un dispositif d’alimentation du moteur électrique via l’utilisation du moteur thermique. Une sorte de photosynthèse à l’échelle automobile, quoi.
La voiture autonome
Moi je l’appelle aussi la voiture fantôme. Imaginez un peu, vous vous faites dépasser par une voiture sur l’autoroute et vous voulez jeter un coup d’œil à l’insolent conducteur qui a osé vous couper la route, mais vous vous rendez compte que l’habitacle est complètement vide ! Quel choc ! C’est pourtant une chose qui se répand de plus en plus dans le monde.
Google a déjà réalisé plusieurs milliers de kilomètres en essai avec l’une de ses voitures en Californie. Tesla et d’autres sont bien entendu de la partie. Je me demande personnellement si la voiture du futur sans chauffeur présente réellement un intérêt. Certes, il n’est plus nécessaire de se fatiguer en s’agrippant au volant, mais le risque d’accident va-t-il vraiment s’en voir diminué ?
Sécurité et écologie : les principes de la voiture du futur
Entre la Strati de Local Motors, première voiture non pas fabriquée, mais intégralement imprimée en 3D, et la Volvo Air Motion, munie d’un moteur à air comprimé et fabriquée en fibre de carbone, tout ce qui fit un jour (et fait encore aujourd’hui) les caractéristiques d’une voiture semble être en plein bouleversement.
Et enfin, les constructeurs semblent unanimes pour dire que la voiture du futur ressemblera moins à ces coupés sportifs hyper design, avec des airs de vaisseau spatial, qu’à un monospace familial. L’idée sera d’obtenir un engin bourré de technologies facilitant au maximum le confort et la conduite, tout en respectant les normes de sécurité environnementales et en offrant un maximum de divertissement à ses occupants.