Les antalgiques sont des médicaments très prisés dans le soin de la douleur. Généralement, ils interviennent directement en ce qui touche le système nerveux puisqu’ils arrivent à agir sur le circuit de la douleur. Ce qui permet de diminuer ou éliminer rapidement les signes de souffrances physiques. Par contre, les antalgiques n’ont pas d’action sur la cause de la douleur. Sur le marché, ils sont proposés sous trois paliers, dont les moins puissants, aux plus forts. Ce qui permet de les choisir en fonction de l’intensité de la douleur. Découvrez les informations essentielles à propos des médicaments antalgiques.
Douleurs et mode de fonctionnement des antalgiques
Bon nombre de gens viennent en urgence comme chez les médecins généralistes pour cause de douleur. Généralement, les médecins prescrivent souvent des traitements pour les atténuer ou les faire disparaître. Mais il est quand même important de comprendre clairement la perception de la douleur par le cerveau.
Il faut savoir que le corps comprend des milliers de détecteurs appelés nocicepteurs aussi bien en ce qui concerne les articulations, la peau, les muscles, les viscères… Il s’agit de petites fibres nerveuses dotées de récepteurs très sensibles aux agressions quotidiennes comme les piqûres, les brûlures, les coups… Si elles sont par conséquent stimulées, le message de douleur est transmis aux nerfs sensitifs pour arriver jusqu’à la moelle épinière. Cependant, jusqu’à son arrivée au cerveau, la sensation de douleur est régulée par des filtres anti-douleur. Du côté du tronc cérébral, le message stimule la sécrétion d’endorphines : des neurotransmetteurs qui arrivent à atténuer la sensation de douleur. Par contre, une fois arrivé dans le thalamus (le centre de la régulation de la douleur), le message peut être modulé par les émotions de façon à l’atténuer ou l’accentuer.
Pour diminuer les douleurs, la prise d’antalgiques est souvent conseillée par les spécialistes. Toutefois, pour les douleurs brèves avec une cause identifiée, les antalgiques peuvent être obtenus sans ordonnance. Vous pouvez donc les commander éventuellement dans une parapharmacie en ligne que vous connaissez. Si la cause n’est pas connue et que la douleur persiste, le médecin doit encore évaluer la douleur afin de proposer l’antalgique correspondant. Dans tous les cas, les antalgiques empêchent le passage du message de douleur vers la moelle épinière, aux nerfs de la zone sujette à l’agression et dans le cerveau.
Connaître les différents paliers des antalgiques
Il faut noter que les autorités et les médecins se sont mis d’accord sur l’importance de la prise en charge de la douleur. Ceci dans le but d’accélérer la guérison et améliorer le confort des patients malades. Afin que les consommateurs puissent se retrouver facilement par rapport aux types d’antalgiques proposés sur le marché, l’OMS a classé ces médicaments en trois catégories. Ils sont répartis en fonction du niveau de blocage du message douloureux, mais aussi selon leur capacité à bloquer ce signal.
Palier 1 : douleurs faibles à modérées
Certes, les médicaments du palier 1 sont en mesure de traiter les douleurs légères à modérées. Cependant, leurs actions peuvent être limitées. Si vous dépassez la dose prescrite, l’augmentation de la posologie n’apporte plus l’effet anti-douleur. Des fois même, cela risque de créer des effets indésirables. Autant demander conseil à un spécialiste ou un pharmacien.
Palier 2 : douleurs modérées
Ce palier inclut souvent les médicaments de la famille des opioïdes. Ils sont connus pour leur action anti-douleur moins forte que d’autres. Souvent, ils sont associés à des antalgiques du palier 1 afin de cumuler les effets des deux familles d’antalgiques. Là encore, prendre simultanément plusieurs médicaments ayant le même mode d’action est inutile, car cela n’améliore pas l’effet du traitement.
Palier 3 : douleurs modérées à fortes
Cette fois-ci, ce troisième palier rassemble les opioïdes forts. Ces familles de médicaments sont en mesure de traiter la grande majorité des douleurs particulièrement pénibles. Cependant, la posologie est souvent adaptée progressivement jusqu’à ce que la douleur disparaisse.