En France, tout véhicule doit arborer une plaque d’immatriculation afin de pouvoir circuler sur la voie publique. Mais il ne faut pas choisir n’importe quelle plaque. Voici quelques pistes à suivre pour bien faire son choix.
Quel matériau choisir pour sa plaque d’immatriculation ?
Lors de l’achat d’une plaque minéralogique, le choix doit se faire entre deux matériaux : l’aluminium et le plexiglas. La plaque en aluminium est la plus présente sur le marché, car c’est celle qui équipe la plupart des véhicules en circulation. Elle est très facile à produire et est la moins chère du marché. La plaque en plexiglas quant à elle est se présente comme une alternative haut de gamme. Elle est très solide et ses possibilités de déformations la rendent quasiment indestructible.
Pour en revenir à la plaque d’immatriculation en aluminium, il faut dire qu’elle allie la solidité à un coût réduit. L’aluminium étant un matériau peu coûteux, ces plaques sont souvent plus accessibles que les plaques en plexiglas et sont un bon compromis pour les personnes qui veulent des plaques d’immatriculation pas chères. Cependant, la plaque en plexiglas est beaucoup plus résistante. Depuis 2009, la loi impose une plaque unique pour toute la durée de vie du véhicule. Il est donc préférable de se tourner vers une plaque qui résistera mieux au temps.
Qu’en est-il de la réglementation ?
Même si le type de matériau est important, le premier critère qui doit être pris en compte est de savoir si la plaque d’immatriculation est conforme ou non à la législation en vigueur. En effet, avoir une plaque non conforme à la réglementation peut exposer un automobiliste à une amende.
La loi dispose clairement que « le numéro est reproduit sur chaque plaque en caractères noirs non rétro-réfléchissants sur fond blanc rétro-réfléchissant ». S’agissant de l’organisation des informations sur la plaque, la partie gauche est réservée à la lettre « F » accompagnée du symbole européen (les étoiles), le centre est réservé à l’immatriculation et la partie droite de la plaque d’immatriculation reçoit un bandeau bleu qui contient un identifiant territorial, surmonté du logo de sa région (plus d’informations sur la législation sur Gataka).
Ainsi, il est indispensable de recourir à un professionnel pour acheter sa plaque, puisqu’en cas de non-conformité à la réglementation, l’automobiliste devra non seulement acheter de nouvelles plaques, mais aussi payer une amende pouvant atteindre 1500 euros ou 3 000 euros en cas de récidive.
Est-il possible de personnaliser sa plaque d’immatriculation ?
Contrairement à la plupart des pays anglo-saxons, en France, la possibilité de personnaliser sa plaque d’immatriculation est très minime. D’abord, la France n’autorise pas à choisir son numéro d’immatriculation. Ce dernier est attribué chronologiquement dans une série nationale unique. De même, en ce qui concerne la forme des plaques et les matériaux qui les composent, les possibilités sont encadrées par l’homologation des plaques telle que définie par le Ministère de l’Intérieur.
Néanmoins, depuis l’introduction du nouveau système d’immatriculation (SIV) en 2009, il est possible de choisir le numéro de département qui est affiché sur la plaque d’immatriculation, peu importe le lieu où est domicilié le titulaire de la carte grise. Le choix du département entraîne également l’affichage du logo de la région correspondante.